Andy Goldsworthy, Les Sentinelles

Sentinelle de la Vallée du Bès, Barles, 1999

coordonnées GPS : UTM 32 : X 208 805 – Y 4 901 422

 

Sentinelle de la Vallée du Vançon, Authon, 2000

coordonnées GPS : UTM 32 : X 269 684 – Y 4 902 884

 

Sentinelle de la Vallée de l’Asse, Tartonne, 2000-2001

coordonnées GPS : UTM 32 : X 293 227 – Y 4 882 611

 

Sculptures en pierre sèche, calcaire beige de la carrière de Revest-Saint-Martin, 310 x 230 cm

Collection musée Gassendi – don

 

Pensées par l’artiste comme fondatrices de l’œuvre Refuge d’Art, trois sculptures, des Sentinelles, marquent l’entrée par les trois vallées sur le territoire protégé. Symboliquement, elles le surveillent. Gardiennes de l’œuvre, elles en assurent la protection. Cette mythologie joue sur le terrain de celles, nordiques, qui voient dans les pierres des allures de gnomes armés contre des esprits maléfiques. Or, les trois Sentinelles sont des constructions en pierres sèches, si savamment agencées par l’artiste, que la forme ovale adoptée concourt à l’émerveillement face à tant de pureté absolue. Cette image renforce le sentiment éprouvé lorsqu’au détour d’un virage, au bord de la route, une Sentinelle point, telle une apparition. Toujours parfaitement implantée là où elle ne pouvait qu’être, la Sentinelle fait figure. « Peut-être est-ce la façon dont elle se tient, avec une énergie paisible et contenue », s’interroge l’artiste. D’une hauteur assez raisonnable (2,30 m), compte tenu de l’effort qu’il fallut pour sa réalisation – à échelle humaine donc – chaque Sentinelle marque les esprits, comme elle signe le paysage de sa présence.

À partir d’elles, Goldsworthy eut l’idée d’un Three Cairn Walk – un sentier qui les rejoindrait – d’où se développa le projet Refuge d’Art, une seule œuvre à parcourir.